La course aux chiffres
J'ai entendu hier soir à la radio que l'Allemagne avait annoncé avoir débloqué 1/2 millard d'euros sur deux ans pour aider les victimes du tsunami en Asie du sud-est. C'est à celui qui donnera le plus.
L'intention est très louable mais j'ai tout de même du mal à croire et à comprendre ce gigantesque élan de solidarité qui court depuis quasiment dix jours.
Le phénomène de modialisation se caractérise principalement par ses impacts au niveau économique :
- délocalisations
- déréglementations
- accroissement en général des richesses des pays en voie de développement
- tourisme partout, tout le temps, par de plus en de gens
Mais cette fois-ci, c'est un nouveau type d'échange qui se met en place. Au début, les pays riches, mais aussi certains pays qui ont donné selon leurs moyens (le symbole est très fort je trouve), ont donné des aides d'urgence.
La phase deux démarre aujourd'hui, avec cette réunion entre de nombreux chefs d'états, têtes politiques connues et d'instutions mondiales. Il s'agit d'utiliser correctement l'argent récolté en pérennisant la reconstruction des pays dévastés et ne laissant pas leurs habitants vivre sans maison ou sans infrastructures après avoir échappé à la mort.
Une mondialisation de la solidarité en quelque sorte.
Personnellement, j'ai un peu l'impression d'assister à la mise en place par les pays riches d'une sorte de plan Marshall. On verra à l'avenir si cette solidarité peut se reproduire, et surtout si elle est sincère.